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Un bref historique du succès et de l’échec de BlackBerry
BlackBerry a été fondé par la société canadienne Research in Motion (Rim) en 1984. Son premier produit, le BlackBerry, était un ordinateur portable qui stockait des données sur un petit disque. L’appareil a été développé pour les utilisateurs professionnels et fournissait une plate-forme mobile pour les services de messagerie électronique, qui étaient limités à l’époque. C’était le premier appareil véritablement sans fil et a été suivi par le téléphone sans fil BlackBerry.
En 1995, Research In Motion a lancé le premier modèle de ce qui allait devenir une gamme respectée d’appareils de messagerie sans fil. Cet appareil, appelé le “BlackBerry”, utilisait la technologie infrarouge pour envoyer et recevoir des communications électroniques via ce qui est maintenant connu sous le nom de Short Message Service (SMS). C’est cet appareil qui a aidé RIM à décoller sur le marché du sans fil.
En 1998, RIM a lancé le premier modèle de ce qui allait devenir une gamme de téléphones mobiles largement utilisée.
En 1999, Research in Motion a présenté le BlackBerry Pearl. En 2001, il a introduit son premier smartphone BlackBerry, le BlackBerry 8700. La société a depuis lancé une série de smartphones et de services à succès pour les utilisateurs de bureau et mobiles.
En 2001, RIM a pu lancer cet appareil avec son facteur de forme unique (le “T-mobile Sidekick”) qui permettait aux utilisateurs de synchroniser facilement les données entre leur téléphone et leur PC.
En 2002, RIM a vendu son premier smartphone à AT&, le “Blackberry 8700”. C’est cet appareil qui contribuera à propulser l’entreprise dans une nouvelle ère avec la sortie du « Blackberry Storm » en 2005. En 2007, RIM lance la série de smartphones « Q ».
En janvier 2015, Research In Motion a annoncé qu’elle ne fabriquerait plus d’appareils BlackBerry, mais accorderait plutôt une licence de marque à la société chinoise TCL Corporation.
La fin des smartphones et le début des tablettes
Les téléphones ont été très appréciés et ont contribué à faire de Blackberry célèbre, mais les bénéfices de l’entreprise ont baissé en 2009. Semblable à la situation ci-dessus, en 2010, Blackberry a publié le “Blackberry Playbook”. La tablette comportait une variété d’applications populaires et a été saluée par les consommateurs. L’appareil était en concurrence avec l’iPad 2 d’Apple, sorti six mois plus tôt en mars 2010. En 2011, RIM a annoncé qu’il arrêterait de produire le Blackberry Curve et peu de temps après, il subirait une perte sans précédent de 3 ans.
Leçons des campagnes de relations publiques ratées :
- la campagne devait changer l’image de l’entreprise ;
- l’entreprise était dans une situation désespérée et avait besoin d’une refonte des relations publiques ;
- la campagne n’a pas été gérée correctement et l’image de l’entreprise n’a pas changé -l’entreprise n’avait pas de stratégie claire sur la façon de gérer la campagne de relations publiques et cela a conduit à l’échec ;
- l’entreprise n’a pas eu le temps ni les ressources pour entreprendre correctement la campagne de relations publiques ;
- l’image de l’entreprise était trop alambiquée et devait être simplifié -La qualité du produit n’était pas assez élevée ;
- le PDG de l’entreprise ne s’est pas soucié de la campagne ;
- les relations publiques auraient pu être mieux gérées et des professionnels des relations publiques auraient dû être impliqués dans la gestion de la campagne ;
- l’image publique de l’entreprise doit être gérée afin de préserver l’intégrité de l’entreprise.